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Fumer de l’« armoise » : quels usages pour quels risques ?

Author:
M. Bernier  B. Chrétien  L. Hamel  V. Lelong-Boulouard  R. Le Boisselier  


Journal:
Thérapie


Issue Date:
2017


Abstract(summary):

Introduction En France, les espèces indigènes les plus fréquentes d’armoise sont Artemisia vulgaris (armoise commune) et Artemisia absinthum (absinthe). Le centre d’addictovigilance a été interrogé sur les risques liés à l’utilisation d’armoise commune fumée. Cette question originale est l’occasion de faire le point sur cet usage. Méthode Une revue de la littérature sur Medline et des données sur Internet, incluant les forums d’usagers est réalisée, concernant les plantes, leurs composés, les risques toxiques et l’usage récréatif. Résultat Les feuilles et sommités fleuries d’ A. vulgaris sont librement disponibles en officine et utilisées traditionnellement par voie orale comme tonique, fébrifuge, antispasmodique, stomachique, vermifuge ou dans les perturbations du cycle menstruel. En médecine chinoise, employées sous forme de « moxas » (bâtonnets à brûler), les feuilles d’armoise sont une alternative à l’acupuncture. Autrefois fumée par les Amérindiens dans les calumets de la paix, A. vulgaris est fumée de façon marginale, notamment au Mexique en substitut du tabac et du cannabis. Sur les forums communautaires, les usagers qui fument de l’armoise ( A. vulgaris essentiellement, A. absinthum semble moins utilisée ainsi) rapportent un apaisement qui dure 30 à 60 minutes. D’autres effets recherchés consistent en une modification des rêves, plus vivants et colorés surtout lors de la combinaison de tisanes et d’inhalation. La thuyone a été impliquée dans les troubles neurologiques liés à l’absinthisme au début du XX e siècle et plusieurs études établissent le rôle prépondérant de l’éthanol et du méthanol. Toutefois, sous forme inhalée, une partie des effets relatés pourrait s’expliquer par une action antagoniste des récepteurs GABA-A. Discussion A. vulgaris est connue en phytothérapie. L’utilisation par voie inhalée peut relever d’une médecine parallèle ou de la recherche d’effets psychoactifs dont les mécanismes d’action, la prévalence et les risques (outre ceux liés à l’inhalation de produits de combustion) restent encore à établir.


Page:
159-159


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